L'Italie A Autorisé Le Vol De Nourriture Si Vous êtes Sans Abri Et Affamé

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Vidéo: Une femme a donné de la nourriture à un sans-abri sans se douter de sa véritable identité… 2024, Novembre
L'Italie A Autorisé Le Vol De Nourriture Si Vous êtes Sans Abri Et Affamé
L'Italie A Autorisé Le Vol De Nourriture Si Vous êtes Sans Abri Et Affamé
Anonim

La Cour suprême italienne a décidé de ne pas poursuivre les sans-abri et les chômeurs qui volent de petites quantités de nourriture dans les magasins du pays.

La décision est intervenue après l'affaire de l'Ukrainien Roman Ostryakov, qui a été arrêté par des agents de sécurité dans un supermarché de Gênes pour avoir volé des saucisses et du fromage d'une valeur totale de 4,07 euros.

Après son arrestation, il a été traduit en justice, qui l'a envoyé en prison pour 6 mois et lui a infligé une amende de 100 euros.

Cependant, les avocats de l'Ukrainien ont affirmé que la peine était injuste parce qu'il avait été pris avec les marchandises dans le magasin, et non après l'avoir quitté sans payer pour du salami et du fromage.

Cependant, la Cour suprême de cassation a considéré qu'il s'agissait d'une simple formalité. Mais le fait que l'homme avait faim et n'a pas volé de nourriture en grande quantité n'a pas été ignoré. Il n'en a pris que de quoi satisfaire sa faim.

Lors du nouveau procès, le tribunal italien a estimé qu'Ostryakov avait agi dans un état d'extrême nécessité et a donc rejeté la première condamnation.

Cela obligeait inévitablement à considérer le crime d'un point de vue purement humain. Les pauvres et les sans-abri peuvent-ils voler de la nourriture dans les magasins en quantité suffisante pour satisfaire leur faim ?

Pain et salami
Pain et salami

La Cour suprême italienne a entendu la question mardi. Les conditions rencontrées par l'Ukrainien Roman Ostryakov et le problème mondial des affamés ont été pris en compte.

Lorsqu'une personne est confrontée à un besoin dont dépend sa vie, le fait d'avoir volé plusieurs produits pour satisfaire sa faim ne doit pas être considéré comme un crime dans une société humaine et civilisée, a statué la Cour suprême de cassation.

Il est trop tôt pour spéculer sur la décision d'autres pays de suivre l'exemple de l'Italie, mais il est clair qu'il est temps d'apporter des changements utiles pour aider les affamés.

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